Placement épargne

Où placer son épargne pour la faire fructifier ?

Si vous avez une somme d’argent qui dort en banque, il est souvent pertinent de la placer pour en tirer des intérêts. Plusieurs types de placements s’offrent à vous. Cependant, lesquels choisir ? À quels rendements faut-il s’attendre ? Quels sont les risques associés ? Les questions se multiplient et le choix s’annonce plus compliqué que prévu. Sur cette page nous allons vous détailler les différents types d’épargnes ainsi que leurs caractéristiques.

Les différents types de placement épargne

Le livret A

Malgré la libéralisation de sa distribution auprès des banques et la fin de l’exclusivité dont bénéficiaient certains acteurs historiques (La Banque Postale, La Caisse d’épargne) ce produit reste assez réglementé. Il faut préciser que la détention d’un compte livret A est limitée à un livret par personne (il y en aurait déjà 60 millions), et que par ailleurs le plafond d’encours maximum autorisé (bien que presque doublé lors du quinquennat de François Hollande) est toujours limité à 22 950€ hors intérêts capitalisés (ce qui représente une rémunération maximum d’environ 170€/an au taux actuel…).

Le livret A est enfin sans risque, complètement liquide, et ne supporte par ailleurs aucune fiscalité, ce qui est à mettre à son crédit en regard d’un niveau faible de rémunération brute.

L'assurance vie

L’assurance-vie reste le placement préféré des français, 39% des ménages détiennent un contrat et plusieurs caractéristiques peuvent expliquer ce succès. L’assurance-vie peut être utilisée dans de nombreuses optiques : comme un support d’investissement long-terme, dans une perspective de transmission patrimoniale, ou d’épargne de précaution. En France, elle est toujours principalement investie en contrats euros (dont les rendements sont faibles, mais le capital garanti) au détriment des contrats en unités de compte plus dynamiques et plus risqués.

Au niveau fiscal : sans se lancer dans un détail exhaustif étant donné les différentes situations (et la réforme issue du PFU), l’assurance-vie a globalement bénéficié d’un cadre fiscal attractif (exonération en cas de situation spéciale par exemple : licenciement, franchises en cas de succession, fiscalité dégressive sous réserve d’une durée de détention de 8 ans) ;

Au niveau patrimonial et des banques privées : le contrat d’assurance-vie peut être utilisée comme « collatéral » dans de la cadre de montages : réalisation d’un investissement intégrant des montages fiscaux (immobilier notamment) avec un financement 100% via emprunt avec taux préférentiel grâce à un nantissement du contrat d’assurance-vie ;

A la différence des livrets défiscalisés classiques (livret A…), il n’y a pas de limite de versement pour l’assurance-vie et c’est un produit particulièrement d’adapté aux gros patrimoines. Au-delà d’un certain seuil, il est possible de bénéficier d’une gestion dynamique dans le cadre d’une gestion de fortune mandatée afin de viser un rendement supérieur aux fonds euros. Certains montages permettaient même jusqu’à récemment de bénéficier de flux réguliers issus du contrats (mix capital et intérêt) en jouant sur le bouclier fiscal (50% d’imposition maximum sur un « revenu fiscal » minimisé) pour contourner l’ISF.

Cependant, la baisse continue des taux d’intérêt sur les dernières années a eu raison du niveau de rémunération des contrats euros qui continuent pourtant à constituer la grande majorité des encours. Le rendement moyen des fonds euros est ainsi passé de 5,30% en 2000 à moins de 2% en 2018. Pour rappel, la rémunération des contrats euros est lissée par les assureurs (via la provision pour participation aux bénéfices PPB), et globalement, leur performance historique a pourtant moins baissé que la courbe des taux.

La bourse

Selon l'AMF, le rendement annuel moyen de la bourse est de 2,6 %. La bourse permet de réaliser des plus-values en peu de temps, cependant le risque associé est plus élevé que pour tout autre placement dû aux variations quotidiennes des actions ou obligations. À cela s’ajoutent des frais de courtage qui s'appliquent pour chaque opération réalisée (de l’ordre d’une dizaine d’euros). Il vaut donc mieux éviter d’investir de petites sommes en bourse.

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L'immobilier

Placement via le crowdfunding immobilier

Les actifs sans risque ne rapportent quasiment rien, et dans la recherche d’un couple risque/rendement attractif le « crowdlending » offre une nouvelle alternative intéressante. Parmi les solutions proposées en crowdfunding le « crowdfunding immobilier » propose souvent des rentabilités brutes plutôt élevées. La majorité des opérations porte sur le financement de promoteurs immobiliers avec des rendements du crowdfunding immobilier bruts affichés souvent de 10%/an.

Placemement via des SCPI

La SCPI représente une opportunité intéressante pour se constituer un capital en investissant dans le secteur immobilier. Ce placement est généralement appelé « pierre papier », car l’épargnant achète une ou plusieurs parts du capital d’une SCPI, laquelle va se charger d’acquérir un portefeuille de biens. En louant ces biens, la SCPI va percevoir des loyers qui seront reversés sous forme de dividendes aux épargnants détenteurs de parts.

Cependant, bien que les SCPI vous permettent de diversifier votre portefeuille, cette solution ne vous permet pas de choisir le bien immobilier dans lequel vous souhaitez investir. De plus, les frais à l’entrée et à la sortie peuvent dégrader considérablement le rendement de votre placement.

L'immobilier pour placer son épargne

L’achat immobilier dans l’optique locative correspond à une démarche différente, notamment avec un horizon de placement à long terme. Les rendements sont de l'ordre de 2-3 % pour de l'investissement à Paris contre 5 % pour de l'investissement dans une grande ville de province.

À noter que malgré différents dispositifs fiscaux existants, la fiscalité en France sur les plus-values immobilières a été alourdie significativement (allongement des délais pour bénéficier d’abattements), à l’exception de celle concernant la résidence principale qui reste exonérée.

Par ailleurs la législation concernant les baux de logement classiques reste plutôt défavorable aux propriétaires en matière de gestion des impayés, de revalorisation des loyers ou de modalités de revente d’un bien occupé. Les prix de l’immobilier qui ont tendance à augmenter à long terme, ont par ailleurs connu un cycle particulièrement favorable ces dernières années sous l’effet conjugué d’une forte demande et de conditions de financement favorables, qui ont fait baisser les rendements.

Devenir propriétaire

L’achat immobilier dans l’optique correspond à une démarche différente, notamment avec un horizon de placement à long terme. Nécessitant un budget conséquent, l’acquisition d’un bien immobilier pour le louer suppose de le conserver un certain temps afin de le valoriser et d’amortir les frais engagés.

Placer son épargne dans la pierre pour être défiscalisé

Les dispositifs les plus connus sont l'investissement en loi Pinel, ou encore le dispositif Malraux. L'investissement en loi Pinel consiste à acheter un bien immobilier en vue à le louer et ainsi le défiscaliser. Ce dispositif fonctionne sur le long terme (sur 6 à 12 ans). Un investissement de 200 000 € pourra ainsi bénéficier d’une défiscalisation allant jusqu'à 4 000 € par an. Cependant, il faut investir dans une zone géographique éligible à la loi Pinel. De plus, les délais d’achèvement ne doivent pas dépasser les 30 et le bilan énergétique doit répondre à certaines normes.

L'investissement en loi Malraux permet de bénéficier d’une défiscalisation calculée sur le montant des travaux de restauration engagée dont le montant est plafonné à 100 000 euros. Le montant déductible varie en fonction du secteur.

Le guide de l'épargne et de l'investissement

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