Risques du crowdfunding

Comprendre les risques du crowdfunding

Le crowdfunding immobilier, le crowdlending (prêt aux PME), ou encore le crowdequity (crowdfunding en capital) comportent des risques. Il convient de les connaître, de bien les comprendre – nos équipes peuvent répondre à toutes vos questions – avant d'investir sur une plateforme de financement participatif.

Pourquoi (s')informer sur les risques du crowdfunding ?

Le financement partipatif a pris son essor après la crise financière de 2008 dans le monde, et plus particulièrement en France en octobre 2014 avec l'arrivée d'une réglementation adaptée. Dès lors, des dizaines de plateformes de crowdfunding ont vu le jour, traitant de thématiques variées (TPE/PME, immobilier, ENR, agriculture, don...), et proposant souvent des rendements attractifs.

Les années ont permis une concentration du marché : moins d'acteurs, un historique de remboursement croissant, et une meilleure capacité à juger du sérieux de chaque plateforme notamment par la mesure du taux de défaut. Toutefois, les investisseurs découvrant ce mode de placement sont encore nombreux, et peuvent être vite perdus ou ne pas savoir par où commencer afin d'appréhender l'intérêt de ce type d'investissement pour placer leur patrimoine.

En parallèle des rendements attractifs proposés (y compris sur WeShareBonds) et largement relayés, il nous paraissait donc important de détailler les risques associés, et de donner à chacun les clés pour les comprendre.

Faire grandir notre marché sur le long terme

Il n'y a en effet aucune honte à parler des risques du crowdfunding. Investir en crowdfunding reste un placement risqué, c'est bien pour cela que les taux sont élevés. Tout est une question de dosage, et le but est bien sûr d'obtenir risque inclu un rendement intéressant.

On peut placer son argent en crowdfunding et obtenir un rendement très intéressant. Nos actionnaires et notre équipe le font, ils placent sur WeShareBonds. Mais pour réussir, il est nécessaire de :

  1. Sélectionner la bonne plateforme (plusieurs années d'existence, faible historique de défaut) ;
  2. Investir dans une logique de portefeuille, afin de prendre en considération les risques du crowdfunding.

La bonne compréhension des risques et leur intégration dans la stratégie d'investissement de chaque investisseur, est donc essentielle au développement du crowdfunding sur le long terme, qui est un placement utile directement investi dans l'économie.

Promouvoir une logique de portefeuille

Investir par "coup de coeur" n'est pas une solution à privilégier en crowdfunding. Un projet peut faire défaut, et mettre tous ses œufs dans le même panier, même à un taux d'intérêt cible de 10%/an, n'est jamais une bonne idée. En cas de problème sur le projet concerné, cela ne peut créer que des déceptions, car vous perdriez tout ou partie de votre mise.

Il s'agit donc d'investir sur plusieurs dizaines de projets, de comprendre et d'accepter que certains feront défaut, et de se constituer un portefeuille d'investissements qui au global propose un rendement tout à fait intéressant. Le tout en gardant bien en tête que les performances passées ne préjugent pas des performances futures, et qu'un défaut est donc toujours possible.


Risques du crowdfunding immobilier

Comme tout placement non garanti, le crowdfunding immobilier comporte des risques. Il n'existe pas de taux élevé sans risque élevé. Nous considérons que vous avertir sur ces risques et vous aider à les comprendre, fait partie de notre mission de conseil.

Investir dans des opérations non cotées, présentant des taux élevés, doit donc toujours s'inscrire dans une démarche de diversification.

Dans le cadre d'opérations immobilières – promotion, marchand de biens, foncière – il s'agit du risque du non-paiement de tout ou partie des sommes promises à une échéance donnée. C'est-à-dire le non-remboursement du capital dû et/ou le non-paiement d'un coupon, à la date initialement fixée.

La matérialisation de ce risque n'a pas la même proportion selon la siutation dans laquelle se trouve l'emprunteur, et selon le type d'investissement concerné. Un remboursement in fine (remboursement du capital à l'échéance du prêt), présente ainsi un risque de perte en capital plus élévé qu'un prêt amortissable, qui lui rembourse du capital chaque mois.

À noter également que l’investissement dans des projets immobiliers sur la plateforme n’est pas couvert par le système de garantie des dépôts établi conformément à la directive 2014/49/UE et que les valeurs mobilières ou les instruments admis à des fins de financement participatif acquis par le biais de leur plateforme de financement participatif ne sont pas couverts par le système d’indemnisation des investisseurs établi conformément à la directive 97/9/CE.

Les projets immobiliers, de part leur nature – construction ou réhabilitation d'un bien immobilier – sont généralement courts (6 à 36 mois) et capitalisés.

Conséquences : Conséquences : vous pouvez, en cas de défaut de paiement et/ou de défaillance de l'émetteur, ne pas récupérer immédiatement les sommes engagées. Ceci peut donc entraîner un retard de remboursement conséquent, et une diminution de la rentabilité servie. Dans certains cas, la matérialisation de ce risque peut entraîner la perte de tout ou partie du capital engagé dans l'opération.

Les opérations immobilières financées en crowdfunding immobilier, le sont sous forme d'actions ou d'obligations (sous forme d'obligations pour WeShareBonds). Il s'agit de titres émis par des sociétés non cotées, et il n'existe à ce jour pas de marché secondaire structuré et réglementé pour revendre ces titres. Vous ne pouvez donc pas "en assurer la liquidité" comme vous le feriez en bourse.

Ces titres sont considérés d'autant plus "illiquides" lorsqu'il s'agit de remboursements in fine ou capitaliés, ce qui est le cas sur la très large majorité des projets proposés en crowdfunding immobilier. Avant le terme du projet (6 à 36 mois selon les projets), il est donc très difficile de revendre ses titres.

Conséquences : en cas de difficultés personnelles, vous ne pourrez pas compter sur la revente rapide de vos titres acquis en crowdfunding immobilier, pour reconstituer votre trésorerie.

Chaque projet immobilier financé sur WeShareBonds ou sur une autre plateforme de crowdfunding immobilier présente des risques spécifiques. Ces risques varient notamment avec le type d'opération immobilière : un projet de promotion immobilière, de marchand de biens, ou une foncière ne présentent pas du tout le même niveau de risque. Il convient ainsi de prendre en compte les spécificité de chaque "famille" de projets immobiliers, comme les risques spécifiques propres à chaque opération.

Les pages projets WeShareBonds détaillent ces risques à travers une matrice des risques disponible en annexe, et une modale d'information accessible en haut de la page projet. Ces éléments ont été conçus afin de vous alerter sur les principaux risques inhérents à chaque opération présentée. Nous vous invitons par ailleurs à exiger le même niveau de diligence et d’information sur toutes les plateformes de crowdfunding immobilier, et notamment la communication de la Fiche d'Information Clé pour l'Investisseur complété (FICI) selon le format défini par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document est obligatoire pour les plateformes agréées PSFP, qui est un agrément obligatoire pour vous proposer le financement d'opérations immobilières sous forme de crowdfudning. Avant d'investir sur une plateforme de financement participatif, vérifiez qu'elle dispose de cet agrément.

Conséquences : les risques opérationnels propres à chaque opération et chaque "famille" d'opération immobilière, s'ils se matérialisent, peuvent entraîner des difficultés du porteur de projet (ex : un promoteur) ou des difficultés sur l'opération en elle-même. Ces difficultés peuvent conduire à des retards, ainsi qu'à une perte partielle ou totale du capital investi.

Risques du crowdlending

L'investissement dans des PME, sous forme de crédit obligataire ou de minibons, comporte des risques qui se reflètent notamment dans le taux d'intérêt, ainsi que dans la durée et le type de remboursement (amortissable ou in fine).

Ces risques, qu'il convient de lire et de prendre en compte, doivent vous inciter à diversifier votre portefeuille, afin qu'une éventuelle perte soit absorbée par vos autres "lignes" (investissements). C'est ainsi que notre équipe et nos actionnaires gèrent leurs propres portefeuilles d'investissement dans les PME sur notre plateforme.

Il s’agit du risque de non paiement d’une somme due par l’émetteur (la PME) à une échéance donnée, c’est-à-dire le non-paiement d’un coupon et/ou le non-remboursement du capital dû à cette échéance.

Ce risque peut prendre différentes proportions, en fonction de la situation de l’entreprise. Dans les cas les plus simples, il peut s’agir d’une simple erreur d’alimentation du compte sur lequel WeShareBonds prélève les sommes dues à chaque échéance, ce qui se régularise en quelques jours. Dans les cas les plus graves, l’entreprise peut éprouver des difficultés financières importantes, et se retrouver dans l’incapacité d’honorer tout ou partie de ses dettes.

Il est essentiel de considérer le risque associé aux produits financiers proposés en crédit participatif, et notamment le couple risque/rendement. Il vous appartient de sélectionner un ou des acteur(s) sérieux effectuant les diligences requises pour ce type de produits, vous communiquant les informations sur l'émetteur, et qui a prévu les moyens nécessaires et suffisants pour représenter et défendre vos intérêts auprès de l'émetteur (la PME) en cas de défaut de paiement et/ou de défaillance.

Conséquences : vous pouvez, en cas de défaut de paiement et/ou de défaillance de l'émetteur (la PME), obtenir un rendement moins élevé qu’escompté, voire perdre tout ou partie de votre investissement. À noter que l’impact potentiel du risque de défaut est plus élevé dans le cas de financements in-fine, le capital de l’emprunt étant remboursé à l'échéance.

Les PME financées sur WeShareBonds, et plus généralement les sociétés financées via le crédit participatif, sont en majorité des sociétés non cotées. Il n’existe pas à ce jour de marché secondaire structuré permettant d'assurer la liquidité de ses titres, c'est-à-dire de les revendre à un tiers. Ainsi, investir dans le financement participatif présente à ce titre un risque élevé d’illiquidité.

Concrètement cela signifie que si vous souhaitez céder un titre (action, obligation) ou une créance (prêt, bon de caisse) d'une société non cotée, c’est-à-dire les revendre à un tiers en échange d’une contrepartie financière, vous n’avez pas à ce jour de marché secondaire qui vous permette de le faire aisément, et dans un cadre règlementaire adéquat. La seule option à ce jour est de notifier la plateforme de votre souhait de céder vos titres de gré à gré, ou à un tiers de votre connaissance.

Conséquences : en cas de difficultés financières personnelles, vous ne pourrez pas assurer aisément la liquidité de vos investissements.

Chaque société financée présente des risques spécifiques, propres à son marché, à son activité, à son business model, à sa gestion, à son management, etc. Afin de mieux appréhender ces risques opérationnels, nous vous invitons à prendre connaissance de l’analyse réalisée pour chaque PME présentée sur WeShareBonds.

Une attention particulière doit être portée à la matrice des risques située dans l’onglet “Opération” de chaque projet WeShareBonds ; cette matrice a été conçue afin de vous alerter sur les principaux risques inhérents à chaque projet présenté. Nous vous invitons par ailleurs à exiger le même niveau de diligence et d’information sur toutes les plateformes de financement participatif (crowlending et crowdfunding), et notamment la communication de la Fiche d'Information Clé pour l'Investisseur (FICI) complété selon le format défini par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document est obligatoire pour les plateformes agrées PSFP, et fortement recommandé pour les plateformes disposant du statut IFP.

Conséquences : les risques opérationnels propres à chaque entreprise financée, s’ils se matérialisent, peuvent entraîner des difficultés pour la société. Dans les cas les plus graves, ces difficultés peuvent conduire à la perte partielle ou totale du capital investi.

Risques du crowdequity, ou crowdfunding en capital

WeShareBonds ne propose pour le moment pas d'investissement sous forme de prise de participation dans des entreprises. Il nous a cependant paru important d'être exhaustif quant aux risques vous pouvez être amené à rencontrer sur les plateformes de financement participatif, quelle que soit leur spécialité.

La valeur de référence de votre investissement en capital est liée à la valorisation de la société émettrice présentée sur la plateforme de financement participatif sur laquelle vous avez ou vous souhaitez souscrire, et correspond à la valeur des actions au moment de votre souscription. Cette valorisation est établie en accord avec la société et la plateforme de financement participatif présentant l’opération, à partir des données communiquées par l’entreprise, historiques et prévisionnelles, préalablement à sa mise en ligne.

Cette valorisation va évoluer dans le temps : si la société performe et prend de la valeur, alors votre investissement suit la même logique et vous pouvez raisonnablement espérer percevoir une plus-value à la vente de vos titres. Cependant, avant d’investir dans une société non cotée présentée sur une plateforme de financement participatif, vous devez être conscient que si au contraire le développement de la société est défavorable, vous risquez ainsi de perdre tout ou partie de votre investissement. Vous réaliserez alors une moins-value.

Conséquences : vous pouvez, en cas de difficultés de la société financée, réaliser une moins-value, voire perdre la totalité de votre investissement si la société venait à faire faillite.

Les PME financées sur WeShareBonds, et plus généralement les sociétés financées via le financement participatif, sont en majorité des sociétés non cotées. Il n’existe pas à ce jour de marché secondaire structuré permettant d'assurer la liquidité de ses titres, c'est-à-dire de les revendre à un tiers ; les actions souscrites via le financement participatif présentent à ce titre un risque d’illiquidité.

Concrètement cela veut dire que si vous souhaitez, pour une raison personnelle, exercer la liquidité de vos titres en dehors de toute sortie collective liée à la vente d’une partie ou de l’ensemble de la société (à un industriel par exemple), vous n’avez pas à ce jour de marché qui vous permet de le faire aisément, et dans un cadre règlementaire adéquat. La seule option à ce jour est de notifier la plateforme de votre souhait de céder vos titres de gré à gré, ou à un tiers de votre connaissance.

Par ailleurs le pacte d’actionnaires, auquel vous adhérez lors de votre souscription, ou simplement les statuts de la société, inclut des clauses pouvant limiter ou contraindre la cession de vos titres. Il est donc préférable que vous ou vos conseillers preniez connaissance de ces clauses avant de souscrire à un projet de type equity (actions) sur une plateforme de financement participatif.

Conséquences : en cas de difficultés financières personnelles, vous ne pourrez pas assurer aisément la liquidité de vos investissements.

Chaque société financée présente des risques spécifiques, propres à son marché, à son activité, à son business model, à sa gestion, à son management, etc. Afin de mieux appréhender ces risques opérationnels, nous vous invitons à prendre connaissance de l’analyse réalisée pour chaque PME présentée sur WeShareBonds.

Une attention particulière doit être portée à la matrice des risques située dans l’onglet “Opération” de chaque projet WeShareBonds ; cette matrice a été conçue afin de vous alerter sur les principaux risques inhérents à chaque projet présenté. Nous vous invitons par ailleurs à exiger le même niveau de diligence et d’information sur toutes les plateformes de financement participatif (Crowdlending et CrowdFunding) , et notamment la communication de la Fiche d'Information Clé pour l'Investisseur complété selon le format défini par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document est obligatoire pour les plateformes agréées PSFP, et fortement recommandé pour les plateformes disposant du statut IFP.

Conséquences : les risques opérationnels propres à chaque entreprise financée, s’ils se matérialisent, peuvent entraîner des difficultés pour la société. Dans les cas les plus graves, ces difficultés peuvent conduire à la perte partielle ou totale du capital investi.